
Korngold et ses origines
Le post-romantisme de Vienne à Hollywood
Coproduction du Quatuor Diotima et de l’Opéra national du Rhin.
Alban Berg – Quatuor à cordes op. 3
Erich Wolfgang Korngold – Quatuor à cordes n°3 en ré majeur op. 34
Alexander von Zemlinsky – Quatuor à cordes n°2 op. 15
Infos
Strasbourg
Opéra
Presentation
Aux piliers du post-romantisme viennois (Gustav Mahler et Richard Strauss), les réponses musicales de leurs héritiers sont diverses. La moins surprenante est sans doute celle d’Alexander von Zemlinsky, qui s’inscrit dans une continuité expressive (son deuxième quatuor, œuvre imposante à la narration flamboyante est une œuvre majeure du post-romantisme viennois). La plus radicale est celle proposée par Arnold Schoenberg, Alban Berg et Anton Webern, exprimée par le biais du dodécaphonisme (le Quatuor op. 3 d’Alban Berg est sa première œuvre atonale, initiant un chapitre tourné vers la modernité, sans jamais renoncer au lyrisme). La plus subversive est celle proposée par Erich Wolfgang Korngold qui, exilé aux États-Unis, met son talent au service du cinéma. Son troisième quatuor forme une synthèse esthétique entre ses origines viennoises, la gravité de cette époque troublée et le brio virtuose nourri de perspectives nouvelles.
Avec le Quatuor Diotima
Yun-Peng Zhao violon
Léo Marillier violon
Franck Chevalier alto
Alexis Descharmes violoncelle