All Over Nymphéas
Emmanuel Eggermont
Créée le 11 février 2022 par la Compagnie L’Anthracite au Théâtre de Liège.
Recréation.
Spectacle présenté avec des musiques enregistrées.
Coréalisation avec la Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace,Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne et POLE SUD CDCN, Strasbourg.
En détail
Colmar
Comédie de Colmar
Mulhouse
La Filature
Strasbourg
Le Maillon, Théâtre de Strasbourg — Scène européenne
Pièce pour 9 danseurs.
Prologue
Trente minutes avant le spectacle. (Durée : 15 min.) : Une courte introduction vous est proposée avant chaque représentation à Colmar et Mulhouse.
Distribution
Concept, chorégraphie, scénographie Emmanuel Eggermont Musique originale Julien Lepreux Collaboration artistique Jihyé Jung Costumes Emmanuel Eggermont, Jihyé Jung, Kite Vollard Accessoires Lucie Legrand Lumières Alice Dussart Ballet de l'Opéra national du Rhin
Présentation
Le terme all-over désigne une technique de peinture consistant à recouvrir la surface d’un tableau de façon homogène, sans point focal, centre ou hiérarchie, afin de former un tissu pictural continu. L’œuvre n’est alors plus une fenêtre sur le monde, mais une présence en elle-même, offrant au public une expérience physique et sensorielle. Au cours des années 1950, certains artistes américains associés à cette pratique comme Jackson Pollock, Mark Rothko, Joan Mitchell ou Lee Krasner ont redécouvert avec enthousiasme la série monumentale des Nymphéas, installée au musée de l’Orangerie. Ils ont vu dans ces gigantesques panneaux bleus, verts et violets une saisissante préfiguration de leur propre démarche, et ont trouvé en Claude Monet (1840-1926) un expérimentateur radical, préoccupé comme eux par les questions de surface, de lumière et d’immersion.
Emmanuel Eggermont développe depuis plus de dix ans un univers artistique chatoyant, intégrant de fortes références aux couleurs et aux arts plastiques. Avec la recréation d’All Over Nymphéas, il poursuit son aventure « chromato-chorégraphique » en explorant la filiation qui relie les dernières œuvres de Monet à l’expressionnisme abstrait américain. Sur scène, chorégraphie, musique, scénographie, costumes et accessoires sont inextricablement liés pour composer un jardin fragmenté et graphique en perpétuelle métamorphose. Dix interprètes donnent vie à des nymphéas invisibles dans un jeu de construction-déconstruction sensible et hypnotique, orchestré par un maître de cérémonie espiègle, lointain souvenir du chorégraphe Raimund Hoghe, dramaturge de Pina Bausch, à qui la pièce est dédiée.