En regard
Léo Lérus / Sharon Eyal
Ici de Léo Lérus. Création.
The Look de Sharon Eyal. Entrée au repertoire.
Créée par la Batsheva Dance Company en 2019.
Spectacle présenté avec des musiques enregistrées.
Programme pour l’ensemble de la compagnie.
En détail
Mulhouse
La Filature
Strasbourg
Opéra
Sans entracte.
Programme pour l’ensemble de la compagnie.
Prologue
Trente minutes avant le spectacle (Durée : 15 min.) : Une courte introduction vous est proposée avant chaque représentation.
Programme
Ici
Chorégraphie Léo Lérus Composition sonore Denis Guivarc’h Costumes Bénédicte Blaison Lumières Chloé Bouju Ballet de l'Opéra national du Rhin
The look
Chorégraphie Sharon Eyal Musique Ori Lichtik Costumes Rebecca Hytting Lumières Alon Cohen Ballet de l'Opéra national du Rhin
Présentation
« Faire corps » signifie transcender les individualités pour les unir autour d’une même force fédératrice. Dans The Look, les silhouettes sombres des danseurs et des danseuses se confondent et semblent ne faire qu’un – un organisme, un écosystème ou peut-être un microcosme.Un tout qui observe le public droit dans les yeux, et qui respire, se déploie, ondule et vit au rythme hypnotique et organique d’un flot musical aux influences tribales et post-industrielles. En regard de cette transe futuriste et collective, les solos et les ensembles intimistes d’Ici s’inspirent librement de la culture créole pour célébrer la singularité et les rencontres d’individus solaires, dont les mouvements génèrent sur scène des variations de sons et de lumières.
Sharon Eyal et Léo Lérus cultivent depuis vingt ans une complicité artistique et professionnelle, née de leur rencontre au sein de la Batsheva Dance Company. À l’invitation du Ballet de l’OnR, ils ont imaginé ensemble le diptyque En regard afin de faire entrer en résonance leurs deux univers. Mêlant rigueur technique et expressivité brute, la pièce The Look (2019) renvoie pour Sharon Eyal à un mantra du Mahatma Gandhi – « Nobody can hurt me without my permission » – évoquant la résilience du corps, de l’esprit et des communautés humaines face à la violence et l’oppression. Elle trouve un prolongement et un miroir dans la nouvelle création de Léo Lérus, Ici, qui insuffle sa sensibilité et une énergie contemporaine à des traditions chorégraphiques et musicales guadeloupéennes remontant à la période de l’esclavage.
