Caravage
ou le silence de nos battements de cœur
Bruno Bouché
Création par le Ballet du Théâtre de Chemnitz.
Pièce pour 20 danseurs.
Spectacle présenté avec des musiques enregistrées.
En détail
Mulhouse
La Sinne
Strasbourg
Opéra
Entracte compris
Prologue
Trente minutes avant le spectacle. (Durée : 15 min.) Une courte introduction vous est proposée avant chaque représentation.
Distribution
Chorégraphie Bruno Bouché Musique Abdullah Miniawy & Le Cri du Caire, Claudio Monteverdi, Patti Smith Dramaturgie Frédérique Lombart Scénographie, costumes Bruno Bouché, Romain de Lagarde Lumières Romain de Lagarde Ballet du Théâtre de Chemnitz
Présentation
Enfant terrible du baroque et artiste de génie, Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Caravage (1571-1610), a révolutionné l’histoire de la peinture. Son style unique, caractérisé par un naturalisme anticonformiste et une maîtrise absolue du ténébrisme, a fait école et rayonné dans toute l’Europe. La puissance et le mystère de son œuvre sont néanmoins souvent assombris par une lecture pseudo-biographique de ses tableaux, nourrie par la légende sulfureuse que nombre de romanciers et quelques historiens enflammés ont tissée. Or, en ciselant la chair de ses sujets par le contraste des ombres et de la lumière, Caravage donne avant tout à voir une profondeur humaine sans égale, à la fois immanente et spirituelle. Une profondeur qui impose un silence à même de nous faire entendre nos battements de cœur.
Bruno Bouché aime manipuler des images archétypales dans ses pièces chorégraphiques pour les mettre en mouvement par le dessin des corps dans l’espace. À l’invitation du Ballet du Théâtre de Chemnitz, ville jumelée à Mulhouse où réside le Ballet de l’OnR, il investit cette fois l’univers d’un grand maître de la peinture au fil d’un programme musical alliant des pièces de Claudio Monteverdi aux musiques actuelles. Loin de toute intention biographique, sa nouvelle création cherche à rendre compte des forces qui émanent des tableaux du Caravage – la sensualité, la violence, la tendresse, la cruauté, la passion – ainsi que du silence et de la solitude auxquels amène leur contemplation.